Le voyage épisode 2 : Slovénie

Je commence cet article par de plates excuses. En effet cette Chronique roumaine fut quelque peu laissée à l'abandon. La masse des choses à raconter me dissuade de me lancer dans cet article, mais suite aux nombreuses demandes (notamment de mes compagnons de route) j'y vais, j'me lance ! ! !

L'article précédent prenait donc fin dans un champ quelque part en Italie, à proximité de Padoue (Padova pour les intimes...), à l'aube d'une douce nuit sous la tente.

Le lendemain, après un réveil difficile (J'adore ces matins de campement), nous nous mîmes donc en route, direction la Slovénie. A quelques kilomètres de Padova se trouve la féérique, la romantique, la spectaculaire Venise. Nos hôtes de la veille nous ont fait savoir que si nous avons peu de temps il était inutile d'imaginer nous y arrêter. A cette période de l'année en effet, la ville commence par vous accueuillir avec deux bonnes heures d'embouteillage. En comptant qu'il faut laisser la voiture pour déembuler à pieds ou en gondole entre ses palais, il nous fut impossible de saisir l'occasion. A la bifurcation autoroutière nous avons donc pris à gauche. Quelle déception ! Nous étions sur l'autoroute qui passe au dessus, et ce sentiment de proximité, de savoir qu'à un ou deux kilomètres à peine elle était là, me laissait un arrière goût d'amertume. Elle restera encore quelques temps dans mes rêves, figée, l'image arrêtée que je me suis fabriquée, jusq'à ce que je puisse enfin m'y rendre. Mais nous ne sommes pas des touristes, et même si nous pouvons nous octroyer quelques pauses, nous sommes attendus. Nous avons donc continué à rouler, en direction de Ljubliana, où nous nous sommes arrêtés pour déjeuner.

Petite ville charmante, qui ne ressemble en rien à nos capitales de l'ouest. Ruelles piétonnes pavées, terrasses de café qui donnent sur le canal, bordé d'arbres feuillus, l'ambiance est celle des vacances. On sillone paresseusement les venelles, bordées de somptueuses facades défraichies, témoins d'une richesse passée. Il me semblait qu'il y Cliquez pour agrandir                  avait plus de touristes que d'autochtones. 

 Nous nous arrêtons à une de ces terrasses, entre une facade saumon et l'autres pistache, dans la mode antique de la renaissance, pour manger une sorte de kebab (financement oblige) accompagné d'une bière locale, la Zlatorog.

Petit tour dans le marché, où les étalages sont couverts de souvenirs de l'ère communiste. Les marchands misent sur l'exotisme de cette époque qui les a plongés dans la pauvreté (et qui est principale responsable de l'effondrement de leurs facades), pour gagner quelques tolars ( non non pas Dollars, Tolars.). En sachant cependant que dans ce pays ils utilisent deux monnaies. Le Tolar entre eux, l'€ avec les touristes, de plus en plus nombreux depuis 2004.

Nous sous remettons en route en direction de la Croatie. Les paysages slovènes sont somptueusement sauvages. Collines boisés (on imagine la présence des cousins de nos ours naturalisés pyrénéens...), vallées verdoyantes, petits villages en bois surmontés du clocheton othodoxe, parfaitement intégrés dans le paysage. Arrivée au poste frontière.

La suite au prochain épisode...

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